30
oct
2023
2

A la poursuite des origines de Marie Anne Lespinasse…

La légende familiale a tenu longtemps. Le général de l’Espinasse, notre ancêtre, avait son nom gravé en bonne place sur le pilier de l’arc de triomphe ! Augustin de l’Espinasse, un ancien des mousquetaire noir du roi, devenu un des principaux personnage du 1er empire : un ancien lieutenant colonel de l’armée du Rhin, se couvre de gloire à Arcole, nommé général par Napoléon après Rivoli. Le 1er consul le fait rentré au sénat et le nomme grand officier de la légion d’honneur et promu comte d’empire en 1808. Sans reconnaissance pour l’empereur, il vote sa déchéance si bien que Louis XVIII le nomme pair de France. Il décède à Paris le 28 décembre 1816, laissant pour seule héritière sa fille unique, Esther Augustine Louise l’Espinasse née en 1790, mariée au vicomte Edmée Joseph de l’Espinasse Langeac.

Et pourtant, la légende familiale s’est répandue jusque dans le dictionnaires des contemporains du XIXème : la bibliographie d’Emile Jandelle rappelle cet architecte parisien l’arrière petit fils du général de l’Espinasse qui s’illustra dans les campagnes d’Italie avec le premier consul puis fut nommé sénateur. Le retour des bourbons sur le trône ne le gêna nullement et Louis XVIII le fit pair de France. Il a son nom sur le pilier nord de l’arc de triomphe de l’étoile ».

Ecrit par frederic dans : Famille, Généalogie |
20
jan
2018
2

Le bon roi René…

Visite à Angers début Janvier : c’est l’occasion d’aller rendre visite au Bon Roi René en son château d’Angers et d’admirer au passage la tapisserie de l’apocalypse. Un roi aux titres multiples : né le 16 janvier 1409 à Angers, et mort le 10 juillet 1480 à Aix-en-Provence, il est seigneur puis comte de Guise (1417-1425), duc de Bar (1430-1480) de fait dès 1420, duc consort de Lorraine (1431-1453) (car époux d’Isabelle de Lorraine), duc d’Anjou (1434-1480), comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480), comte de Piémont, comte de Barcelone, roi de Naples (1435-1442), roi titulaire de Jérusalem (1435-1480), roi titulaire de Sicile (1434-1480) et d’Aragon (1466-1480), marquis de Pont-à-Mousson (-1480), ainsi que pair de France et fondateur de l’Ordre du Croissant.

Et c’est aussi de se remémorer un peu de généalogie. Car, le bon roi René n’a-t-il vraiment pas eu de fils ? Mais, si un bâtard, un vrai, dit Jean le bâtard d’Anjou, qui vécut en Provence sur les  terres de son père. Jean épousa Marguerite de Glandèves à Aix en Provence. Sa fille Catherine d’Anjou épousa François de Forbin d’où Claudine, épouse de Jean de Bardonenche, trisaïeul (= arrière arrière grand père) d’Adrianne Debon de Beauregard, épouse de Claude Cattier, notaire à Sinard en Trièves. Encore quelques générations et alliances (Achard, Grimoud, Gautier, Delaye) avant que Marie Elisa Delaye épouse Georges Guirimand.

Dernière information : le titre de descendant du roi René ne permet pas l’accès libre au château…Mieux vaut pour cela être membre de l’éducation nationale ou adhérent à pôle emploi !

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
13
nov
2016
2

Nos ancêtres auvergnats : les Grelet de la Deyte:

Napoléon Quiquandon, qualifié de négociant puis de banquier pour finir rentier est né sous le consulat en 1803 à Grenoble. Il est décédé dans sa propriété de Seyssinet qui ne s’appelait pas encore Bois-Guillaume. Je n’ai pas retrouvé son portait. C’est sa fille Joséphine qui épousera Antoine Chollier; son petit fils, dénommé lui aussi Antoine Chollier épousera Anne Perrin et son arrière petite fille, Férréole Chollier épousera Jules Guirimand.

Les Quiquandon sont originaires d’Ambert en Auvergne. C’est le père de Napoléon, Joseph Quiquandon, lui aussi Banquier, qui émigra à Grenoble. Tous les Quiquandon sont originaires d’Ambert depuis au moins la fin du XVIème siècle. Ils sont alliés beaucoup de grandes familles d’Auvergne. Une des arrières grand mère de Joseph s’appelle Vitale Grelet, épouse de Jean-Pierre Perrodon et mère de Geneviève Perrodon (ep Jean-Baptiste Fuzon), grand mère de Marie Anne Fuzon, épouse de Jospeph Quiquandon, grand-père de Napoléon. Bon, pour s’y retrouver, mieux vaut un petit arbre que vous trouverez sur le site de Geneanet…

Vitale Grelet est la fille de Barthélémy Grelet de la Deyte, Notaire royal, Seigneur de la Marconnerye et de la baronnie de la Deyte-Moranges et de Catherine de Montservier, fille du Seigneur d’Orsonnette, Auzat sur allier… La généalogie des Grelet de la Deyte a été écrite : elle est disponible en ligne. Vitale n’y figure pas, probablement que son union avec Jean-Pierre Perrodon n’était pas d’une lignée suffisamment élogieuse… Pourtant, son acte de naissance à Saint Germain l’Herm le 22 avril 1701 atteste bien de ses origines.

La famille Grelet occupe des postes importants dans la région d’Ambert et surtout d’Allègres, Seigneur de Chabannes, lieutenant général du Marquisat d’Allègre… Vitale a un neveu prénommé Benoit, fils de son frère François, Seigneur et baron de la Deyte-Moranges, Conseiller du roi. Benoit fera ses études à Sorbonne à Paris; devenu prêtre , il aura une vie bien remplie…

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
11
nov
2016
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Sur les trace de l’Abbé Grellet: comment un auvergnat d’Ambert finit enterré à Versailles…

Benoît François Grelet, seigneur de la Collange, second fils de François, seigneur de la Dette, conseiller du roi, président de l’élection d’Issoire, et de Françoise Blanchart, né à Saint-Germain l’Herm en 1726, docteur en Sorbonne, secrétaire de l’évêché de Metz, abbé de Saint-Quentin, chanoine de la cathédrale de Versailles, chapelains du roi et maître des cérémonies de la chapelle. Maître des requêtes du conseil de Monsieur. Émigré en Angleterre pendant la terreur, il revint à Versailles où il contribua au rétablissement du culte en disant la première messe dans l’église Saint-Louis des Français avant même le concordat : il refusa un évêché qui lui fut offert à cette époque. L’abbé Grelet était « un prédicateur éminent, célèbre à la cour par la distinction de ces manières et sa conversation spirituelle ». Il est décédé à Versailles en 1715. L’abbé Grelet fut désigné pour célébrer la messe du Saint Esprit à l’ouverture de la session de l’assemblée de l’élection d’Issoire. Il avait deux frères : Barthélemy Grelet, seigneur des baronnies de la Dette et de Châteauneuf du Drac, dernier président de l’élection d’Issoire en 1789 et Jean-Baptiste Grelet, seigneur de orange et de Beaulieu, conseiller du roi, maître des eaux et forêts à Ambert.

Portrait : nous donnons son portrait d’après une peinture originale sur toiles conservées par M. Emmanuel Grelet de la dette, son arrière-petit-neveu, conseiller général de la Haute-Loire, maire d’Allegre, demeurant au château d’Allègre (Haute-Loire)

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
25
nov
2014
2

sur la piste de la femme du boulanger…

Après des années de recherche, j’ai enfin réussi à retrouver la piste de la femme du boulanger, Marie Favier, épouse de Pierre Jacques Delaye.

Marie Favier est orignaire d’Orange (Vaucluse) et et s’y est mariée en 1774. Merci aux associations qui recensent systématiquement tous les mariages car, sans cette aide, jamais je n’aurais pu retrouver sa trace. Décidément, « notre » boulanger familial a bien la bougeotte : Pierre Jacques Delaye né dans la Drôme à Suze la Rousse exerce successivement son art à Grillon, puis à la Garde Adhémar, puis à Grignan puis à Dieulefit et enfin à Paris où il décède en 1798.

Les ancêtres de Marie Favier sont tous originaires du Vaucluse, principalement Oranges, mais aussi Courthézon. On remonte aisément tous le XVII ème siècle et d’après quelques généalogistes, on retrouve certains actes de leur mariage fin XVIème. A vérifier après avoir suivi quelques cours de paléographie et été vérifié sur place.

Toutes ces données sont répertoriées sur Généanet avec les sources à vérifier.

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
20
juil
2013
2

Encore des ancêtres en Vercors

A Autrans, il y avait déjà des ancêtres coté « Chollier » :  Françoise  Eybert (Eybert Parrin, Eybert Perceva) était née à Autrans au XVIIème avant de se marier à Grenoble en 1703 (paroisse St Hugues) avec François Blanc. D’où la descendance Blanc – Fanton – Bidal – Chollier – Guirimand

Et maintenant, coté « Guirimand », il y a Jeanne Imbaud, née probablement à Autrans, fille de François Imbaud de Méaudre et de Jeanne Eybert Gabriel d’Autrans, mariés à Autrans le 27 juillet 1670. Jeanne Imbaud a épousé à Grenoble (St Hugues) en 1713, François Recugnat, originaire de Charancieu.  D’où la descendance Recugnat – Vieux – Gautier – Delaye – Guirimand

Et pas bien loin, il y a les familles Clos-Goudard, Empta, Verniaz, Gruel, Chais Bessonnet originaires Villars de Lans et Lans en vercors.  Antoinette Clos Goudard a épousé à Villar de Lans le 21 novembre 1735, Saturnin Petrus Blaive, originaire de la Ferrière du Gua.  D’où la descendance Blaive – Guirimand

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
04
jan
2013
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Ils eurent beaucoup d’enfants puis… se marièrent ! Régularisation de la situation matrimoniale de François Joubert (1732 – 1810) et Suzanne Jacquet (1748 – 1830)

Dans la famille Joubert, il y a d’abord le père, Jacques Joubert, procureur à Gap, notable de cette ville . Sa famille est originaire du Noyer, petit village proche de Saint Bonnet en Champsaur; au dessus du village, le col du Noyer permet de rejoindre Saint Etienne en Dévoluy à partir de la la vallée du drac. La catholicité de cette bonne famille bourgeoise ne souffre certainement d’aucun écart. Pour seule preuve, Jacques Joubert aura le privilège d’être inhumé DANS la cathédrale de Gap, à son décès le 5 septembre 1741. Âgé de 39 ans, il laisse alors à sa femme 7 enfants âgés entre 12 ans et 8 mois dont au moins 2 feront de longues et couteuses études.

Jean Antoine Joubert prendra la suite de son père, procureur au baillage de Gap, notable de la ville.

Le 2ème fils est François, notre ancêtre, né à Gap le 2 décembre 1732. Il sera Docteur en médecine exerçant à Gap puis à Grenoble. Le 2 avril 1769, il fait baptisé sa fille Suzanne, la mère se dénommant Suzanne Jacquet et apporte au curé de la paroisse Notre Dame de Gap comme preuve une déclaration devant notaire (Maitre André). Le curé doit d’ailleurs être un peu perturbé par ce baptême : il se mélange dans les noms ; sur l’un des registre, il écrit que la mère est Suzanne Jacquet (correction avec rature) et sur l’autre Suzanne Vial.

Suzanne Jacquet a alors 21 ans  et François… 36 ans; elle est née à Corenc, issue d’une famille de vigneron. Ses parents, grands parents et  aïeuls sont tous originaires de Chartreuse : Corenc, Meylan, Quaix en chartreuse, La Buisse, Voiron.

Marguerite est la 2ème fille née de cette « union » en 1744, probablement à Gap.

Et puis arrive Madeleine Adélaïde, née à Grenoble le 31 janvier 1785 et baptisée le 2 février 1785. Sa mère est dite « demoiselle Suzanne Jacquet », sans précision. Mais on peut imaginer que Monsieur l’Abbé Garcin, vicaire de St Hugues de Grenoble a alerté son curé de cette situation pas très… catholique.

C’est pourquoi, 13 jours plus tard, (15/2/1785) la même famille se présente à nouveau au seuil de l’église St Hugues et procède alors au baptême de Marguerite, âgée de 11 ans,  les parents ne « croyant pas qu’elle eut été baptisée » et après avoir fait les diligences nécessaires pour s’en instruire, assurant avoir parcouru les registres des paroisses où elle est née et où elle a été élevée… ».

Et ce même 15 février 1785, Monsieur l’abbé Hélie, Curé de St Hugues assisté de son vicaire Garcin bénira l’union du docteur François Joubert et de Suzanne Jacquet après au moins 16 ans de vie commune.

Marguerite Joubert épousera Joseph Pétru Blaive, avoué au tribunal de 1ère instance de Grenoble le 4 fructidor an XII (22 août 1804).  Leur fille Zoé Blaive se mariera avec Laurent Guirimand, lui aussi avoué au même tribunal que son beau-père .

Le Docteur François Joubert est décédé en son domicile de Grenoble rue Très Cloître à 78 ans, le 14 juillet 1810. Son épouse Suzanne Jacquet habitait encore au 10 rue Très Cloitre lorsqu’elle décède à 80 ans le 3 septembre 1830.

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
19
juil
2012
2

Faire-part de naissances à sablonnières (77) ou premier cours de paléographie

SAblonnières est un petit village de Seine et Marne au bord du Petit Morin, au nord de la Ferté Gaucher. Il compte 694 habitants en 2012. Des ancêtres y habitaient fin du XVI ème et ont largement contribué à l’expansion démographique du village comme en témoigne les registres de naissances, très bien tenu par monsieur le Curé de l’époque…

Robert Corbilly et Françoise Bruneau ont eu au moins 7 enfants dont voici les acte de baptêmes :

L’ainé, Robert, notre ancêtre, est né en 1596 ; son acte reste difficile à lire : le … d’août 1596, a été baptisé Robert, fils de Robert Corbilly et de XXX. le parin honorable XXX…

Françoise, née en décembre 1598 : on arrive à bien lire le nom du père (Robert Corbilly et le prénom de la mère : Françoise Brun…)

Heureusement, il y a la naissance de Nicolas en mai 1601 ; on lit de mieux en mieux… Mais j’ai du mal à lire le nom de parrain et marraine !

Charles, né en janvier 1606 :

Françoise en octobre 1613 : ça y est, on déchiffre de mieux en mieux !

Samson en 1616 : joli prénom peu fréquent dans notre généalogie… le curé vieilli et le papier devient un peu buvard! bref, ça bave un peu…

Et enfin, une petite Marie, en juin 1619…

Question subsidiaire: comment écriveriez vous le nom de famille de la mère ? …

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
19
juil
2012
2

Seine et marne : un mariage en 1585…

Le grand Morin est un affluent de la marne qui irrigue la Ferté Gaucher puis le village de Jouy sur Morin un peu en amont de Coulommiers. C’est à Jouy que le 12 mai 1585, Marin Couesnon et Marie Bailly se sont dit « Oui ! » et le curé de Jouy en a garder la trace dans ses registres que voici :P our ceux que seraient bloqués par cette lecture, en voici la traduction :

« le dimanche … mars 1585, ont été épousés Marin Couesnon et Marie Bailly, fille de Sébastien Bailly »

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
18
mar
2012
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Nos ancêtres les normands…

Deux départements ont mis récemment leurs archives en ligne  : le calvados et la seine maritime.

Il est donc temps de faire le point sur nos ancêtres les normands :

En 1890, Emile Jandelle, architecte parisien, épouse Marcelline Juquin à Dieppe.  Les Juquin sont originaire de Rouen au XIX puis du calvados au XVIII : Cesny aux Vignes, Ouezy, Ouville la bien tournée. Ces villages à l’ouest de Lisieux et au sud de Cabourg. FinXVIIème, les Juquin colonisaient Vendeuvre, petit village entre Falaise et St Pierre sur Dives sur la Route Falaise Lisieux. Ouville la Bien Tournée se trouve un peu au nord de St Pierre sur Dives : les Juquin y séjournent durant 2 générations avant de poursuivre leur périple vers l’Est. Signalons que la légende familiale faisait venir les juquin d’Orient, de Mongolie ou de Chine pour débarquer à Rouen ! La réalité  est toute autre…

A Rouen, Auguste Juquin, tailleur d’habit, épouse en 1808 Victoire Hubard. Les Hubard sont menuisiers; comme les Juquin ils ont fait le trajet vers l’Est pour s’arrêter à la seine, venant de la manche (Isigny). La mère de Victoire Hubard s’appelle Marie Madeleine Thiessé, famille elle aussi normande,  issue de la rive droite de la seine. Les Thiessé habitent au XVIII Forges les eaux, Buchy ou Serqueux.

Enfin, signalons une troisième branche de notre arbre chez des buveurs de cidre : les Goulay, dont on descend via les Jandelle, Marchetti. Pierre Emmanuel Goulay, époux de Marie Anne l’Espinasse est issu d’une famille de jardinier de Bourguebus au sud de Caen.  Citons les autres origine de cette France, avec des noms très romantiques : Fresney-le-Puceux ou encore Bretteville sur Laize, Mutrécy, Saint Laurent de condel… La plupart de ces ancêtres sont jardiniers.

Ecrit par frederic dans : Généalogie, Non classé |

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