Sur les trace de l’Abbé Grellet: comment un auvergnat d’Ambert finit enterré à Versailles…
Benoît François Grelet, seigneur de la Collange, second fils de François, seigneur de la Dette, conseiller du roi, président de l’élection d’Issoire, et de Françoise Blanchart, né à Saint-Germain l’Herm en 1726, docteur en Sorbonne, secrétaire de l’évêché de Metz, abbé de Saint-Quentin, chanoine de la cathédrale de Versailles, chapelains du roi et maître des cérémonies de la chapelle. Maître des requêtes du conseil de Monsieur. Émigré en Angleterre pendant la terreur, il revint à Versailles où il contribua au rétablissement du culte en disant la première messe dans l’église Saint-Louis des Français avant même le concordat : il refusa un évêché qui lui fut offert à cette époque. L’abbé Grelet était « un prédicateur éminent, célèbre à la cour par la distinction de ces manières et sa conversation spirituelle ». Il est décédé à Versailles en 1715. L’abbé Grelet fut désigné pour célébrer la messe du Saint Esprit à l’ouverture de la session de l’assemblée de l’élection d’Issoire. Il avait deux frères : Barthélemy Grelet, seigneur des baronnies de la Dette et de Châteauneuf du Drac, dernier président de l’élection d’Issoire en 1789 et Jean-Baptiste Grelet, seigneur de orange et de Beaulieu, conseiller du roi, maître des eaux et forêts à Ambert.
Portrait : nous donnons son portrait d’après une peinture originale sur toiles conservées par M. Emmanuel Grelet de la dette, son arrière-petit-neveu, conseiller général de la Haute-Loire, maire d’Allegre, demeurant au château d’Allègre (Haute-Loire)
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