09
déc
2022
--

Les Leschaudelle, une dynastie de menuisiers du Roy au Gobelins

Le premier de la dynastie s’appelle François Leschaudelle, appelons François I, (Sosa 5460) ; d’après des sources que je n’ai pas vérifiées, c’est le fils de Jean et de de Catherine Sailler (Sosa 10920 et 10921). Il vit au XVIIème siècle à Paris sur la rive droite et exerce son métier de menuisier avec un fonction bien particulière : c’est « l’un des deux menuisiers ordinaires servant à la garde-robe de Sa Majesté, demeurant à Paris rue d’Anjou, marais du Temple, paroisse Saint-Nicolas des Champs ». Il épouse Marie Borelle (Sosa 5461) qui vit, elle, rive Gauche, paroisse Saint Etienne du Mont. C’est la fille de Jean et de Marie de Vaulx (Sosa 10922 et 10923). François I et Marie passent contrat de mariage devant notaire en date du 22 mars 1654). François I a un frère, Nicolas Leschaudelle qui est qualifié « bourgeois de Paris », sans aucune mention de son métier ; Nicolas épouse Noelle Saussenert, dont on ne connait que le nom de ses parents, Louis et Catherine Daubet. Nicolas et Noëlle ont un fils, Paul Nicolas, prêtre du diocèse de Paris, Curé d’Eragny et doyen de Chaumont en Vexin. A ce jour, nous n’avons pas retrouvé d’autres descendants de cette branche « Nicolas Leschaudelle »

François I et Marie ont trois enfants (au moins) : une fille, Marie Anne et deux garçons Pierre François (Sosa 2730) et François II, deux menuisiers comme « papa ». François II née vers 1674 puisqu’il a 7 ans au décès de François I son père, le 16 septembre 1681 ; Marie devient alors tutrice des 3 enfants. Mais chez qui ont-ils appris la menuiserie ? Je n’ai pas retrouvé de contrat d’apprentissage : très probablement chez un collègue de leur père, menuisier du Roy.  François II sera témoin à tous les grands évènements de la famille, baptême, mariage et contrat de mariage, tutelle des enfants de son frère… Il s’installe comme menuisier rue du temple sur la paroisse Saint Nicolas des champs. Sa femme, Michèle Campe, ne lui donnera pas d’enfants. Marie Anne, la sœur, est née 5 ans avant François II, vers 1669. Elle vit dans le milieu de la menuiserie et épouse Claude Chevallier, un menuisier ébéniste de Paris. Claude et Marie Anne ont eu deux enfants, Claude Toussaint Chevalier, futur maître sculpteur ordinaire du Roy, très probablement logé à la manufacture des Gobelins, et Marie Françoise Chevalier.

Pierre François (Sosa 2730), le fils ainé de François I et Marie Borelle, joue un rôle central dans cette histoire de menuiserie familiale. Sa vie telle qu’on peut l’entrevoir à travers les actes notariés, fut pour le moins qu’on puisse dire, bien remplie ! Il nait à Paris vers 1665, côtoie son père à la menuiserie jusqu’à ses 16 ans (décès de son père en 1681) et a priori, c’est le premier de la famille a pénétré dans l’antre de la manufacture des Gobelins, où il occupe le poste prestigieux de Menuisier ordinaire des bâtiments du roi. A l’époque de son père, la manufacture existait déjà mais n’était pas encore réorganisé, puisque ce n’est que vers 1667 que, sous la direction de Charles le Brun, les Gobelins prennent de l’importance, notamment autour de la tapisserie et regroupent plus largement les activités artisanales nécessaires à l’entretien des bâtiments du Roy. Bien implanté sur l’ancienne paroisse Saint Hyppolite (voir plus bas), il en sera le marguiller, charge qu’il transmettra à d’autres membres de la famille.

Pierre François (Sosa 2730), se marie vers 1700 avec Marie Anne Chevalier (Sosa 2731) qui habite le quartier. La date de leur contrat de mariage reste cachée dans les kilomètres de rayonnage du Minutier central des notaires parisiens aux archives nationales. Si un lecteur veut tenter sa chance de la découvrir… Le père de Marie Anne, Noël Chevalier (Sosa 5462) y travaille comme mégissier – il tanne et prépare les peaux pour la ganterie ou la cordonnerie – et habite près de St Médard. Marie Anne reçoit en dot 2500 livres à son mariage, somme plutôt rondelette pour l’époque qu’on peut estimer à 75000 € ; d’où la nécessité d’un contrat qui précise scrupuleusement ce que le mari à le droit d’en faire ou pas ! Marie Anne décède trop rapidement le 22 janvier 1706 en laissant trois enfants en bas âge (Geneviève, Sosa 1365, a 5 mois). Sa succession ne sera réglé que vers 1730 et se monte alors à 10.000 livres (180 000 € d’aujourd’hui) car augmentées de l’héritage de ses parents. Pierre François se remarie le 20 mai 1708, à Saint Hyppolite bien sûr avec Louis Madeleine Mansion, la fille de Michel Mansion, Maître boulanger et Marguerite Leroy, paroissiens de Saint Etienne du Mont. Toute la famille Mansion est dans les métiers de bouche : le frère de Louise madeleine, Jean-Baptiste est boulanger, rue de bretagne. La sœur, Jeanne Madeleine, épousera d’abord Charles Hauterre, un marchand boucher avant de se tourner comme sa sœur vers « La » manufacture des Gobelins pour épouser en secondes noces, Charles François Jacques, vitrier ordinaire des bâtiments du Roy. Pierre François et Louise Madeleine ont eu au moins deux enfants : Louise, encore vivante et mineure en1731 et Michel né le 2 mars 1709. Il n’y a pas de grosses fortunes chez les Mansion, puisqu’en 1731, au décès de Michel Mansion le boulanger, Louise Leschaudelle renoncera, par tuteurs interposés, à la succession de son grand père « plus onéreuse que profitable ». Il faut dire qu’entretemps, Louise Madeleine Mansion est « déjà » décédée le 26 août 1710 après deux ans de mariage. Pierre François Leschaudelle a 45 ans, est veuf pour la 2ème fois et élève seul ses 5 enfants (plus peut-être d’autres qu’on ne connait pas, morts en bas âge).

Pierre François attendra 8 ans pour convoler en justes noces pour la troisième et dernière fois, le 9 août 1718, toujours à Saint Hyppolite : il a maintenant 53 ans et épouse Catherine Bellanger, 20 ans. Belle différence d’âges ! Catherine est la fille de Jean Bellanger, tapissier ordinaire du Roy et d’Anne Ursule Bandalier. Le frère de Pierre François, François II Leschaudelle, menuisier rue du temple est présent, ainsi que Claude Chevallier, un menuisier ébéniste de la rue mouffetard (paroisse St Martin). Ce Claude Chevallier est-il un parent de sa première épouse, Marie Anne Chevalier ? Pierre François (malgré son âge) et Catherine, ont eu au moins 10 enfants, entre juin 1719 (10 mois après leur mariage) et le 4 janvier 1736, avec la naissance d’André Jean. Ce serait son 15ème enfant (connu ! il y en a eu surement d’autres…)  et il est alors âgé de… 71 ans ! Pierre le 4ème enfant de Pierre François et Catherine né en 1723 et perpétue lui aussi le métier de son père, devient menuisier du Roy, et épouse à St Hyppolite le 29 avril 1753 Françoise Catherine Bedel, fille de Pierre Antoine Bedel, teinturier du grand teint : on se marie souvent entre soi à la manufacture des Gobelins… Ses parents sont décédés mais son frère « consanguin » (on dirait aujourd’hui demi frère) Noël et son frère Jean-Charles assistent à la cérémonie ainsi que Jean Antoine Bedel, « écuyer, conseiller du Roy, lieutenant de la prévôté générale des monnaies et maréchaussée de France ».

Geneviève Leschaudelle (Sosa 1365) voit le jour à Paris le 4 août 1705, baptisée en l’ancienne église Sainte Hyppolite, église lieu de toutes les cérémonies familiales, qui était au niveau du boulevard Arago (paris XIIIème), détruite au milieu du XIXème. Une nouvelle église Saint Hyppolite se trouve sur l’avenue de Choisy. Saint Hyppolite est la paroisse de la manufacture royale des Gobelins, ce qui explique que sa décoration était particulièrement riche et soignée. C’est le lieu de baptême, de mariage et d’inhumation des artistes peintres, musiciens, sculpteur, tapissier, teinturier et… menuisiers, tous habitant et travaillant pour le Roy, aux Gobelins. De saint Hyppolite, il ne reste qu’une porte en vestige près de l’entrée de la manufacture et… la transcription de quelques actes paroissiaux miraculeusement sauvegardés (collection dite « Laborde »), les originaux ayant brulés comme quasi tous les registres de Paris en 1870 dans l’incendie de l’hôtel de ville. Et si Geneviève est baptisée en ce haut lieu, c’est qu’elle est la fille de Pierre François Leschaudelle (Sosa 2730) « notre » menuisier du Roy à la manufacture et Marie Anne Chevallier (Sosa 2731). Marie Anne choisit son frère, Pierre Chevalier, comme parrain ; sa marraine est Geneviève Lodigeois, épouse probable d’Etienne Touschain, un marchand de vin du quartier ! Eh bien oui, on n’avait pas que des amis artistes à la manufacture… Cette marraine est peut-être une cousine, via Anne Ferret, l’épouse de Noël Chevalier.

Geneviève grandira dans ce cadre idyllique de la manufacture des Gobelins. Elle y apprend à lire et à écrire puisqu’elle signera d’une très belle écriture très assurée son contrat de mariage devant Maitre Alleaume, notaire à Paris en mars 1731. La famille au complet est présente et signe (j’ai pu quasiment identifier tous les signataires) ; le nombre de signataires dit forcément quelque chose de l’importance des enjeux financiers du dit contrat !

Une fois le contrat signé, elle se marie religieusement à Saint Hyppolite le 29 janvier 1731 avec André jean Caron, habitant de la rue mouffetard. André appartient à la corporation des « maitres tondeurs émouleurs de grande force », autrement dit ces artistes ouvriers qui maniaient d’énormes ciseaux (18 kg pour 1,30 m !) pour tondre la laine des draps et les rendre lisses. Il faudra bien raconter un jour la généalogie passionnante des Caron… Elle reste fidèle au quartier jusqu’à son enterrement, le 12 août 1779 qui aura lieu… à St Hyppolite bien sûr. Sa petite fille, Marie rose Caron épousera Jacques Chapelle, un chapelier… de la rue mouffetard dont la fille, Louise Geneviève Antoinette épousera Frédéric Juquin, d’où le lien avec les Jandelle puis Guirimand.

Geneviève a une sœur, Louise Marguerite (probablement décédée en bas âge) et deux frères, Noël et Pierre François II qui perpétuent les traditions familiales : Noël travaille comme menuisier des bâtiments du Roy aux Gobelins où il vit avec sa femme, Marie Anne Caron, issue d’une famille de maître doreur et de fondeurs. Quant à Pierre François II, il s’installe comme Maître menuisier rue des 2 couronnes, avec sa femme Marie avril (21 mai 1731). Noël transmetta-t-il sa vocation de menuisier royal à son fils Pierre noël, baptisé le 30 mars 1752 à saint Hyppolite ? sa fille Marie Geneviève Leschaudelle épousa un maître horloger, Dominique Plognet, le 28 mai 1764 à saint Hyppolite.

Geneviève avait grandi avec ses 14 frères et sœurs consanguins. Que sont devenus Louise et Michel ,les enfants qu’il a eu de Louise Madeleine Mansion ? Nous savons que des 9 enfants qu’il a eu de Catherine Bellanger, il n’en survit que deux en 1760 pour se partager l’héritage de Françoise Bellanger, leur tante, sœur de Catherine : Pierre et Jeanne victoire. Pierre Leschaudelle est… menuisier et occupe bien évidemment un poste de menuisier des bâtiments du roi, grâce auquel il habite à la manufacture des Gobelins, avec Françoise Catherine Bedel, sa femme qu’il a épousé le 29 avril 1753. Ils ont eu 4 enfants. Jeanne victoire épouse le 22 janvier 1746 Bernard de Saint Avit dit de Lagarde, tailleur d’habit. Le 13 juin 1772, Françoise Catherine Bedel rend son dernier souffle à la manufacture des Gobelins ; comme tous les Leschaudelle décédés avant elle, elle sera enterrée, le lendemain, dans le cimetière de Saint Hyppolite, en présence de ses cousins Caron, nos ancêtres.

Ainsi se termine cet épisode des Leschaudelle menuisiers du Roy durant un siècle ayant vécu au cœur de la manufacture des Gobelins à l’époque où elle a pris tout son essor.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
03
déc
2022
2

Antoine Ebrard, un menuisier de Gap devenu conseiller du Roy

Parmi les ancêtres Haut Alpins, on compte les famille Joubert et Ebrard, orginaires de Gap.

Antoine Ebrard est né le 3 novembre 1676 à Gap, baptisé . Son père, Jean Ebrard avait épousé Jeanne Aubert le 25 mai 1674. Antoine est-il l’ainé ? Probablement. Antoine est menuisier. Il épouse Marie Blanc le 26 novembre 1672, fille de Laurent Blanc, armurier et de Marguerite Amar. Antoine appose sa superbe signature dans le registre paroissial à coté de celle non moins superbe de son beau-père. Marie, elle ne signe pas.

Le frère de Marie, Joseph blanc est cordonnier. Antoine et Marie ont eu 8 enfants, dont Rose Ebrard notre ancêtre (Sosa 525) qui se marie le 23 janvier 1728 avec un notable de la ville, Jacques Joubert, procureur à Gap. A quelle occasion Antoine va-t-il changer de métier ? Le fait est qu’en 1711, le registre paroissial le dit « contrôleur aux remises (?) de la ville de Gap; avec un doute sur la lecture du mot « remises »…Antoine décède à Gap le 23 juin 1719, ses enfants ont alors entre 24 ans (Marianne) et 5 ans (Antoine). Dans le registre des décès de la cathédrale de Gap, on peut lire qu’Antoine était « Conseiller du Roy, contrôleur aux gens de guerre ». Il est inhumé dans l’église cathédrale de GAP, dans la tombe de ses ancêtres.

Antoine aura encore pu assister au mariage de Marianne, le 26 janvier 1711 avec Gaspard Motte et probablement assister à la naissance de ses premiers petits enfants, dont Honoré André Motte, né le 20 janvier 1718 qui deviendra boulanger. Antoine n’aura par contre pas connu les enfants de sa fille Rose, dont Jean Antoine Joubert, né le 1er octobre 1730, procureur au baillage de Gap, comme son père et notre ancêtre François Joubert, né le 2 décembre 1732, docteur en médecine à Gap puis à Grenoble.

Il y avait-il d’autres menuisiers Gapençais dans la famille Ebrard  ? ou Aubert ? question qui reste à élucider…

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille, Non classé |
02
déc
2022
2

Les Scharff, des menuisiers venus de Moselle

Jacques Scharff, Sosa 758 était menuisier à Paris, fin XVIIIème. C’est notre ascendant via « les femmes » : Jandelle, Rey, Kroëll, Coran, Gense. J’ignore la profession de ses parents, Jean Scharff et Suzanne Schmidt, mariés à Metzeresche en Moselle en 1728. Le grand père, François Scharff, était tisserand ; l’autre grand père, Mathis Schmidt était Laboureur. Jacques Scharff est né le 5 mars 1734 à Metzeresche, petite commune rurale de 600 habitants à la révolution, située à l’est de Thionville, entre Metz et Luxembourg. Il est d’une famille de 5 enfants : son frère Jean-Louis et sa sœur Lucie resteront en Moselle et s’y marieront. Il partira à Paris avec son frère François (l’ainé ?) avant 1766.

Jacques se marie le 9 juin 1766 à Paris en l’Eglise Saint Severin, avec Marie Françoise Sautrelle, fille de Jacques Sautrelle, maitre maçon à Paris et de Marie Catherine Rousselle, issu d’une famille parisienne depuis au moins deux générations. J’ignore s’il en est de même des Sautrelle. Jacques et Marie Françoise ont eu au moins 6 enfants dont 5 filles :

1-      Marie rosalie Scharff, notre ancêtre, née vers 1767 : elle épouse le 31 décembre 1786 à Paris (?) Pierre François Joseph Gense, qui est limonadier, Maître d’hôtel à l’hôtel des ambassadeurs (hôtel « garni ») ; la famille Gense vient de Hangard, dans la somme.

2-      Marie Bernardine, qui épouse le 10 octobre 1797, Louis Oudor, boulanger à Paris

3-      Marie Antoinette, épouse de pierre François Pommereau, serrurier.

4-      Catherine Charlotte et Marie Geneviève ne se sont probablement pas mariées.

Le fils Jacques Théodore épouse Marie Henriette Joséphine Tellier.

Le couple habite rue et carré de la porte Saint martin lorsque Jacques annonce le décès de sa femme Marie Françoise le 21 juillet 1778 dans la gazette de Paris, journal quotidien :

C’est le plus ancien Faire Part familial que j’ai retrouvé !

Elle laisse 5 enfants mineurs, comme on le lit dans les registres des tutelles du Châtelet de Paris de 1784, registre très utile pour reconstituer les familles… François Scharff, le frère de Jacques est cité : il est alors menuisier et habite rue Phélipeaux à Paris. François y décède le 11 germinal an IV (31 mars 1796).

Jacques aura deux autres enfants : Marie Catherine, née vers 1781, domestique qui mourra juste avant son père avec qui elle habite encore, le 13 janvier 1812. L’acte de succession (série DQ8 pour les initiés…) cite deux sœurs de la défunte : Geneviève et Catherine Félicité. Une deuxième fille, Marie Claude est née en 1784 et a été mise en nourrice très tôt en Bourgogne, à Sennevoye le bas, où elle décède… âgée de 15 jours. Le nom de sa mère est peu lisible, mais probablement que la nourrice qui ne savait évidemment pas écrire l’a mal pronocé et le curé mal orthographié ! Il est bien possible que ce soit Catherine Baudoin (et non Naudoin), que Jacques épousera 8 ans plus tard, le 1er février 1792 en l’église Sainbt Nicolas des Champs.

Jacques Scharff décède à Paris le 24 avril 1812 en son domicile du 4 rue Lenoir.

Son fils Jacques Théodore a t -il perpétré le métier de son père et de son oncle François ?

Le site des métiers parisiens (l’éclat de bois) ne nous en dit pas plus. Il faudra aller fouiller dans les actes notariés.

Rappelons que, pour Paris, nous ne disposons quasiment d’aucun acte d’état civil d’avant 1860. Il faut faire un travail de fourmi pour recouper les infos et retrouver ces précieux renseignements qui finalement, mis bout à bout, permettent de reconstituer la vie parisienne de nos ancêtres.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |

Propulsé par WordPress | Thème Aeros | Adapté par Avit | Administration