02
déc
2022

Les Scharff, des menuisiers venus de Moselle

Jacques Scharff, Sosa 758 était menuisier à Paris, fin XVIIIème. C’est notre ascendant via « les femmes » : Jandelle, Rey, Kroëll, Coran, Gense. J’ignore la profession de ses parents, Jean Scharff et Suzanne Schmidt, mariés à Metzeresche en Moselle en 1728. Le grand père, François Scharff, était tisserand ; l’autre grand père, Mathis Schmidt était Laboureur. Jacques Scharff est né le 5 mars 1734 à Metzeresche, petite commune rurale de 600 habitants à la révolution, située à l’est de Thionville, entre Metz et Luxembourg. Il est d’une famille de 5 enfants : son frère Jean-Louis et sa sœur Lucie resteront en Moselle et s’y marieront. Il partira à Paris avec son frère François (l’ainé ?) avant 1766.

Jacques se marie le 9 juin 1766 à Paris en l’Eglise Saint Severin, avec Marie Françoise Sautrelle, fille de Jacques Sautrelle, maitre maçon à Paris et de Marie Catherine Rousselle, issu d’une famille parisienne depuis au moins deux générations. J’ignore s’il en est de même des Sautrelle. Jacques et Marie Françoise ont eu au moins 6 enfants dont 5 filles :

1-      Marie rosalie Scharff, notre ancêtre, née vers 1767 : elle épouse le 31 décembre 1786 à Paris (?) Pierre François Joseph Gense, qui est limonadier, Maître d’hôtel à l’hôtel des ambassadeurs (hôtel « garni ») ; la famille Gense vient de Hangard, dans la somme.

2-      Marie Bernardine, qui épouse le 10 octobre 1797, Louis Oudor, boulanger à Paris

3-      Marie Antoinette, épouse de pierre François Pommereau, serrurier.

4-      Catherine Charlotte et Marie Geneviève ne se sont probablement pas mariées.

Le fils Jacques Théodore épouse Marie Henriette Joséphine Tellier.

Le couple habite rue et carré de la porte Saint martin lorsque Jacques annonce le décès de sa femme Marie Françoise le 21 juillet 1778 dans la gazette de Paris, journal quotidien :

C’est le plus ancien Faire Part familial que j’ai retrouvé !

Elle laisse 5 enfants mineurs, comme on le lit dans les registres des tutelles du Châtelet de Paris de 1784, registre très utile pour reconstituer les familles… François Scharff, le frère de Jacques est cité : il est alors menuisier et habite rue Phélipeaux à Paris. François y décède le 11 germinal an IV (31 mars 1796).

Jacques aura deux autres enfants : Marie Catherine, née vers 1781, domestique qui mourra juste avant son père avec qui elle habite encore, le 13 janvier 1812. L’acte de succession (série DQ8 pour les initiés…) cite deux sœurs de la défunte : Geneviève et Catherine Félicité. Une deuxième fille, Marie Claude est née en 1784 et a été mise en nourrice très tôt en Bourgogne, à Sennevoye le bas, où elle décède… âgée de 15 jours. Le nom de sa mère est peu lisible, mais probablement que la nourrice qui ne savait évidemment pas écrire l’a mal pronocé et le curé mal orthographié ! Il est bien possible que ce soit Catherine Baudoin (et non Naudoin), que Jacques épousera 8 ans plus tard, le 1er février 1792 en l’église Sainbt Nicolas des Champs.

Jacques Scharff décède à Paris le 24 avril 1812 en son domicile du 4 rue Lenoir.

Son fils Jacques Théodore a t -il perpétré le métier de son père et de son oncle François ?

Le site des métiers parisiens (l’éclat de bois) ne nous en dit pas plus. Il faudra aller fouiller dans les actes notariés.

Rappelons que, pour Paris, nous ne disposons quasiment d’aucun acte d’état civil d’avant 1860. Il faut faire un travail de fourmi pour recouper les infos et retrouver ces précieux renseignements qui finalement, mis bout à bout, permettent de reconstituer la vie parisienne de nos ancêtres.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |

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