13
nov
2016
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Nos ancêtres auvergnats : les Grelet de la Deyte:

Napoléon Quiquandon, qualifié de négociant puis de banquier pour finir rentier est né sous le consulat en 1803 à Grenoble. Il est décédé dans sa propriété de Seyssinet qui ne s’appelait pas encore Bois-Guillaume. Je n’ai pas retrouvé son portait. C’est sa fille Joséphine qui épousera Antoine Chollier; son petit fils, dénommé lui aussi Antoine Chollier épousera Anne Perrin et son arrière petite fille, Férréole Chollier épousera Jules Guirimand.

Les Quiquandon sont originaires d’Ambert en Auvergne. C’est le père de Napoléon, Joseph Quiquandon, lui aussi Banquier, qui émigra à Grenoble. Tous les Quiquandon sont originaires d’Ambert depuis au moins la fin du XVIème siècle. Ils sont alliés beaucoup de grandes familles d’Auvergne. Une des arrières grand mère de Joseph s’appelle Vitale Grelet, épouse de Jean-Pierre Perrodon et mère de Geneviève Perrodon (ep Jean-Baptiste Fuzon), grand mère de Marie Anne Fuzon, épouse de Jospeph Quiquandon, grand-père de Napoléon. Bon, pour s’y retrouver, mieux vaut un petit arbre que vous trouverez sur le site de Geneanet…

Vitale Grelet est la fille de Barthélémy Grelet de la Deyte, Notaire royal, Seigneur de la Marconnerye et de la baronnie de la Deyte-Moranges et de Catherine de Montservier, fille du Seigneur d’Orsonnette, Auzat sur allier… La généalogie des Grelet de la Deyte a été écrite : elle est disponible en ligne. Vitale n’y figure pas, probablement que son union avec Jean-Pierre Perrodon n’était pas d’une lignée suffisamment élogieuse… Pourtant, son acte de naissance à Saint Germain l’Herm le 22 avril 1701 atteste bien de ses origines.

La famille Grelet occupe des postes importants dans la région d’Ambert et surtout d’Allègres, Seigneur de Chabannes, lieutenant général du Marquisat d’Allègre… Vitale a un neveu prénommé Benoit, fils de son frère François, Seigneur et baron de la Deyte-Moranges, Conseiller du roi. Benoit fera ses études à Sorbonne à Paris; devenu prêtre , il aura une vie bien remplie…

Ecrit par frederic dans : Généalogie |
11
nov
2016
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Sur les trace de l’Abbé Grellet: comment un auvergnat d’Ambert finit enterré à Versailles…

Benoît François Grelet, seigneur de la Collange, second fils de François, seigneur de la Dette, conseiller du roi, président de l’élection d’Issoire, et de Françoise Blanchart, né à Saint-Germain l’Herm en 1726, docteur en Sorbonne, secrétaire de l’évêché de Metz, abbé de Saint-Quentin, chanoine de la cathédrale de Versailles, chapelains du roi et maître des cérémonies de la chapelle. Maître des requêtes du conseil de Monsieur. Émigré en Angleterre pendant la terreur, il revint à Versailles où il contribua au rétablissement du culte en disant la première messe dans l’église Saint-Louis des Français avant même le concordat : il refusa un évêché qui lui fut offert à cette époque. L’abbé Grelet était « un prédicateur éminent, célèbre à la cour par la distinction de ces manières et sa conversation spirituelle ». Il est décédé à Versailles en 1715. L’abbé Grelet fut désigné pour célébrer la messe du Saint Esprit à l’ouverture de la session de l’assemblée de l’élection d’Issoire. Il avait deux frères : Barthélemy Grelet, seigneur des baronnies de la Dette et de Châteauneuf du Drac, dernier président de l’élection d’Issoire en 1789 et Jean-Baptiste Grelet, seigneur de orange et de Beaulieu, conseiller du roi, maître des eaux et forêts à Ambert.

Portrait : nous donnons son portrait d’après une peinture originale sur toiles conservées par M. Emmanuel Grelet de la dette, son arrière-petit-neveu, conseiller général de la Haute-Loire, maire d’Allegre, demeurant au château d’Allègre (Haute-Loire)

Ecrit par frederic dans : Généalogie |

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