23
oct
2022

Les menuisiers de la famille Métairie

René Benoist Métairie (SOSA 28) , fils de  Louis Étienne Métairie était menuisier à son mariage à Paris Xème en 1897 avec Marie Françoise Personne (SOSA 29), femme de chambre née à Treignac (Corrèze), qui elle habitait 2 boulevard Magenta. Il habitait 61 rue de l’hôtel de ville (Paris)  et était originaire de Gesvres en Mayenne.  Quand se sont-ils installés à Vaux sur Seine ? En 1899, à la naissance d’André, ils habitent encore Paris : Marie Françoise a été accoucher chez ses parents à Treignac (Corrèze) alors que René est resté à Paris. Lucien (SOSA 14) est né à Paris au 89 rue d’Assas dans le VIème; pourquoi cette adresse ? Le père René est absent et ce sont 3 employés à la même adresse qui signent l’acte.  Marie est alors couturière et la famille habite au 16 rue du figuier, près de Saint Gervais, tout près de l’hôtel de Sens. Probablement peu de temps après, ils s’installent à Vaux sur Seine,  là où René décède le 7 décembre 1905 et y est enterré (Tombe Métairie dans laquelle Lucien sera enterré en 1999). A son décès, sa femme est entourée de son beau-frère, Louis Marie (Marie est son nom de famille), époux de sa sœur, Marie Personne; Louis est contrôleur de tramway et habite à Paris Boulevard Magenta .   Après son décès, la famille reste à Vaux en 1906 (recensement) : Marie avec ses deux fils André et Lucien habitent au 22 Grand Rue, même maison que la famille Fleury (témoin au décès) dont Albert, âgé de 37 est menuisier; son fils Daniel est de 1900, la même année que Lucien. A vaux sur Seine, ils côtoient leurs cousins, la famille d’Arsène Métairie. Puis ils déménageront tous les 3 (Marie, André et Lucien) sur Nanterre au 14 rue de Saint Germain (recensement 1911).  Lucien est fréquemment à Treignac chez ses grand parents Gabriel et Marie Personne (Sosa 58 et 59) ; il y figure comme petit fils au même recensement de 1911 : il a donc été recensé 2 fois cette année là, à Nanterre et à TReignac !     Lucien est le Grand Père de Véronique Guirimand.

Son frère ainé, Louis François Métairie, est son témoin de mariage; il habite les Mureaux,  dans les Yvelines, le hameaux de Chapet (juste au sud des Mureaux) qui juxte la ferme comtesse à son mariage en 1893. Sa descendance est connue avec les Familles Bouquard, Gardebled, Notton, issues de ses deux filles : cousine Marie-Louise et cousine Fernande . Au recensement de 1906, ils habitent encore la ferme comtesse ; louis y est Palefrenier (Haras de Becheville).

Arsène Joseph Métairie est son autre grand frère, témoin lui aussi au mariage de René en 1897. Menuisier comme lui, il exerce au 8 bis rue mademoiselle à Paris 15ème. A son mariage avec Mélanie Désirée Buisson en 1894, il exerçait son métier au Moulins le Carbonnel. Ils habitent Vaux sur seine, 199 rue du temple  en 1906, menuisier avec son frère René puis s’installent à Paris après le décès de René .  Ils auront 4 enfants : 1- Jules l’ainé, né en 1887, reconnu par son père à son mariage à l’âge de 7 ans. Il est menuisier comme papa et avec papa au 71 Boulevard de Grenelle à Paris XVème, à son mariage en 1912. Divorcé en 1926, il habitera ensuite le quartier du Gros Cailloux (Paris) puis rue Lagille (Paris XVIII) au recensement de 1936. 2 – Maurice, Menuisier également, habite dans le 15ème au 96 rue des entrepreneurs. Il est incorporé en 1914 : affecté au 115ème régiment de chasseurs alpins,  il est mort pour la France le 4 septembre 1916 au combat du Forest; 3 – Raymond, né en 1896; il habite aussi le 15ème (rue du cotentin puis rue de l’avre). Incorporé en 1915 et démobilisé en 1919, il décède en 1930 . Je ne lui connait pas de descendance. 4 – la cousine Berthe, a priori célibataire, née en 1897; elle est confectionneuse (couturière) et habite avec sa mère en 1936 rue de Bagnolet dans le XXème. Elle décédera en 1973 à Aubervilliers.

Les parents, Louis Etienne Métairie x Anne Le Faux (SOSA 56 et 57) habitent Moulins le  Carbonnel dans la Sarthe : ils font le voyage à Paris pour ce mariage de leur fils René Benoist. Le père, Louis Métairie est dit cultivateur à 36 ans à la naissance François Louis désiré au hameau de la chaussée, juste au nord de Gesvres puis à 40 ans à la naissance de René Benoist à Gesvres, au hameau de la Bazorge (inconnu sur la carte de Cassini) et encore en 1893 au mariage de Louis François.   C’est seulement en 1894, au mariage d’Arsène, qu’il était dit sabotier, puis au mariage de René Benoist.  Un nouveau de métier  exercé à partir de ses 63 ans… Il ne sait pas signer.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |

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